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© Sylvain HOUPERT

Jour 1 (12/06) : Arrivée, péninsule du Reykjanes & Reykjavik

Grâce au jeu du décalage horaire, avec un départ à 8h de Charles-de-Gaulle, nous arrivons à Keflavik à 9h30, ce qui nous laisse une journée complète pour débuter. Le temps est gris et le plafond est bas. Avant même de sortir de l'avion, le premier oiseau islandais observé sera une Bécassine des marais en train de parader.

Le temps de récupérer la voiture, et surtout de la retrouver sur le parking, avec au passage Grive mauvis, Pipit farlouse et Pluvier doré, nous sommes partis.

C'est une petite Opel Corsa, pour 3, autant dire que la banquette arrière est bien occupée par nos valises.

Un premier arrêt à Keflavik nous permettra d'échanger quelques Euros et de faire nos premières courses dans un petit supermarché.
Un petit tour en bord de mer nous offrira d'observer nos premières Sternes arctiques, Fulmars boréals, Harles huppés et Eiders à duvet.

Une sterne arctique :


La baie de Reyjavik :


Ensuite, direction le phare de Gardur pour une première séance de seawatch fort agréable, en tee-shirt, sans vent et sous le soleil. Entre temps, les nuages se sont déchirés et c'est maintenant sous un beau soleil que nous roulons. Nous nous arrêtons dès qu'un endroit nous semble intéressant, c'est à dire très souvent...
Au phare, énormément d'oiseaux. Les premiers Macareux moines et Guillemots de Troïl filent à toute vitesse au ras de l'eau. C'est avec un certain plaisir que nous observons un Océanite tempête, de loin, et plusieurs Puffins des Anglais. Un cétacé (type rorqual) montre brièvement le bout de son aileron, tandis qu'un autre non identifié se montre à plusieurs reprises.

Sur la plage, courent quelques Bécasseaux Sanderling, dont un a été bagué deux ans plus tôt à quelques kilomètres de là. C'est un véritiable athlète, puisqu'en 2008 il n'a mis que 2 jours pour rallier l'Angleterre à l'Islande (1800km). Ce sera notre seule observation de cette espèce au cours du séjour.
Egalement quelques Tournepierres à collier, en étape migratoire dans leur chemin vers le grand Nord (Canada, Groenland).

Nous continuons, et observons le long de la route notre premier Labbe parasite, puis nos premiers Bruant des neiges et Courlis corlieu.

Bruant des neiges mâles :


Au port de Sandgerdi, des centaines de goélands et de fulmars se disputent les rejets de l'usine de conditionnement de poisson. L'odeur n'est pas terrible, mais le spectacle est impressionnant. Dans le tas, nos premiers Goélands bourgmestres et quelques Goélands à ailes blanches.

Un Goéland bourgmestre de 1er été :


Un Goéland brun :


Nous nous arrêtons trente minutes pour visiter un lieu symbolique en Islande, le pont qui enjambe "la" faille entre l'Europe et l'Amérique du Nord :
















Notre avion qui repart ?


Plus loin, près du phare de Reykjanesta, nous sommes heureux d'observer quelques Tadornes de Belon (une espèce peu courante en Islande), et nos premiers Phalaropes à bec étroit, Cygnes chanteurs et un Guillemot à miroir.
Une petite visite dans une mini falaise nous donnera nos premières Mouettes tridactyles et Fulmars nicheurs, ainsi qu'un Goéland bourgmestre.

Goéland bourgmestre :


Mouette tridactyle :


Fulmar boréal :


La côte du Reykjanes, avec les montages du Snaeffelsness en arrière-plan :


Falaises basaltiques :


Le phare de Reykjanesta, et une usine de production d'électricité par goéthermie :


Une zone géothermique :




Un paysage très minéral, ce qui est la règle en Islande :


L'île d'Eldey, où fut tué le dernier Grand Pingouin :


Un Chevalier gambette monte la garde, au milieu des Lupins :




Un Labbe parasite de forme sombre :


Petit étang :


Champ de lave dans le Reykjanesta :


Nous mettons ensuite le cap vers Reykjavik pour explorer le lac urbain de Tjornin et la pointe de Seltjarnarnes.

A Tjornin, Fuligules milouinans, Oies cendrées, Cygnes chanteurs et Eiders à duvet se disputent les morceaux de pains lancés par les habitants... ce qui nous change de nos sempiternels colverts français !
Une Oie cendrée :


Un mâle de Fuligule milouinan :


Un mâle d'Eider à duvet :



A Seltjarnarnes, notre première Harelde boréale, et une jolie collection d'anatidés, avec Canards chipeaux et siffleurs, et quelques Sarcelles d'hiver.

Le soir, nous arrivons - fatigués - vers 22h à l'auberge de jeunesse de Reykjavik, où nous dînons rapidement avant de filer au lit... demain sera une longue journée.

Suite du voyage...