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| © Sylvain HOUPERT |
Jour 14 (25/06) : Laugarvatn - Thorlakshöfn - Iles Vestmann
Etape qui nous mènera sur les îles Vestmann, petit archipel volcanique au sud de l'île.En 1973, un volcan est né dans un champ à quelques centaines de mètres de la ville.
Beaucoup d'habitations ont été détruites, et le port a failli être fermé par une barre de lave, finalement stopée à grands coups de jets d'eau !
Départ sous un ciel laiteux. Nous ne nous faisons cependant pas d'illusions, les prévisions météo n'étant pas optimistes.
Une belle illustration de l'érosion... naturelle, touristique ? probablement un peu des deux :
Le petit cratère de Kerid, avec son lac :
Afin de rajouter quelques espèces à notre "trip list", nous nous arrêtons dans une forêt de pins à Snaefokkstaddir, dans l'espoir d'observer le Bec-croisé des sapins.
Un oiseau s'envole sans que nous puissions correctement l'observer. Puis finalement, deux passent en vol en criant. Mission accomplie !
Nous arrivons ensuite à l'embarcadère de Thorlaskshöfn. Une fois la voiture rentrée dans le bateau, nous prenons la longue-vue afin d'observer en mer pendant la traversée, qui dure 2h30.
Bien installés derrière la cabine de pilotage, à l'abri du vent et de la bruine qui commence à tomber, nous observons en mer... pour ne pas y voir grand chose.
En 2h30, pour les plus notables, à peine un Océanite tempête et quelques Puffins des Anglais.
Arrivée sur Heymaey :
La bande de lave qui a failli fermer la passe à l'entrée du port :
Une fois arrivés, nous sommes saisis par l'odeur de poisson qui règne dans la ville. Il faut dire que l'industrie du poisson est l'unique activité de l'île, ce qui l'a rendue très prospère.
La voiture débarquée, nous cherchons à déposer nos affaires à l'hôtel. S'ensuit une drôle d'histoire avec l'hôtelier : notre chambre est en rénovation et pas terminée, donc il nous propose de dormir chez un de ses amis. OK, pourquoi pas, le tout, c'est de dormir sous un toit ;-)
Finalement, nous posons nos affaires chez la personne en question, dans la chambre des enfants qui ont dû déménager pour l'occasion.
Nous repartons ensuite découvrir l'île.
Il se met soudain à pleuvoir fortement, nous continuons notre tour en voiture puis nous résignons à rentrer nous mettre à l'abri. Nous profitons de l'occasion pour aller manger dans une brasserie.
Après le repas, il pleut toujours autant, nous rentrons donc à la maison.
Finalement, tard, la pluie se calme, et Daniel et moi repartons pour essayer d'observer l'Océanite culblanc, nicheur sur l'archipel, mais réputé pour être extrêmement difficile à observer depuis la terre ferme.
Les eaux usées servant aux usines de conditionnement du poisson sont rejetées dans la mer, attirant une quantité astronomique de Fulmars boréaux. Parmi eux, un Fulmar tout près du bord est de forme bleue, mais je préfère bêtement chercher l'Océanite culblanc (en vain). Finalement le fulmar bleu sera parti, et je ne l'aurai pas photographié.
Rassemblement de Fulmars boréaux :
Nous essayons un autre coin, en surplomb de la passe d'entrée au port :
Il coule ou la pêche a été miraculeuse ?
La bateau faisant la liaison Thorlakshöfn - Heymaey, à l'entrée de la passe :
Finalement, nous abandonnons sans avoir observé d'Océanite culblanc. Sa réputation d'oiseau impossible à voir ici n'est pas volée (il s'y reproduit pourtant en nombre).
Nombre de photos d'oiseaux prises aujourd'hui : 0 !
Suite du voyage...
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